Je vous défie de me comprendre!

15 décembre, 2007

Bilan 2007 - course à pied

Avant de m'embarquer dans une nouvelle galère, il serait important que je fasse le point sur ma saison 2007 (histoire de partir du bon pied). Tout d'abord, par manque de temps, j'ai dû reporter le marathon de Burlington, prévu à mon calendrier en mai 2007, au 25 mai prochain.

Par la suite, on peut dire que le restant de ma saison n'a pas été très fructueuse sur le plan "dépassement de soi". Je suis toujours au même niveau et ce, depuis des années déjà. Je n'ai pu mettre le temps nécessaire dans un entraînement efficace. On dirait que je répète continuellement la même rengaine mais je sais éperdument que la prochaine saison sera le reflet de ce que je suis réellement, un vainqueur :-)

Pour l'instant, je me contente de temps situés dans la moyenne, ce qui n'est pas mal. Par contre, ce que j'ai plus de misère à digérer, c'est de voir encore mes amis devant moi :-) J'ai tellement hâte au jour où je pourrai rendre la monnaie de leur pièce.

Marathon des Deux-Rives, à Québec (août 2007)

Par chance, j'ai participé à de petites courses préparatoires qui m'ont permis de faire quelques bornes. Si on ajoute ces courses aux 17 sorties que j'ai pu effectuer avant le marathon, il est clair qu'il me manquait près d'un mois et demi d'entraînement :-) Malgré ce fait, je me suis présenté confiant à la ligne de départ de ce marathon. Mon ami Xavier, l'ayant parcouru il y a quelques années déjà, m'avait donné de bons conseils. La première partie du parcours est quelque peu vallonnée, me disait-il. Il me suggérait donc de commencer doucement et d'ouvrir la machine, si possible, lorsque j'aurai atteint le pont de Québec. Jusque là, je garde un très bon souvenir de ce marathon. C'est la suite qui se gâte un tantinet. J'avais mon temps ultime bien ancré dans ma tête (objectif de 3 h 59). Je suais abondamment, plus que d'habitude. Je n'aurais peut-être pas dû porter le chandail qu'on nous a remis au départ. De même que la superbe casquette trop grande pour moi qui me descendait continuellement par dessus les oreilles, un autre cadeau de l'organisation. Le taux d'humidité était à son apogée. Je courais, je courais et je courais. Il me semble que les bornes kilométriques ne passaient plus aussi rapidement qu'au début. Je vis, quelques mètres plus loin, mon premier éléphant rose. Il était si joli, si gracieux. Butinant d'arbre en arbre, il me sourit au passage. J'étais cassé. Nous étions environ au 37e kilomètre. Il faisait encore plus chaud. Mes yeux brûlaient par toute cette sueur qui se déferlait de mon front. Malgré tout, je continuai d'avancer. Je n'avais plus d'énergie. J'avais oublié de boire depuis un long moment déjà. Il était trop tard. Le mal était fait. Je m'étais déshydraté. J'ai dû marcher au moins 1 km ou 2 avant de repartir de peine et de misère. J'entendais les gens m'encourager "Sylvain, Sylvain!!". Ce pouvait-il que je sois le premier à franchir la ligne d'arrivée?? Je revis l'éléphant dans la foule. Je reviens sur terre. Mon temps officiel, 4 h 08.