Marathon man

Je suis présentement en train d'écrire dans ce blog au lieu de jouer au volleyball. Ce n'est pas que je suis malade, je ne peux tout simplement plus bouger :-)

Ce 3e marathon en carrière m'a donné du fil à retordre. Malgré les vents violents, la froide température et les pluies diluviennes qui se sont débattus sur nous, j'ai bien aimé mon expérience. Mon objectif ultime de passer sous la barre des 4 heures n'a pas encore été atteint mais je ne m'en fais pas. Je me suis quand même amélioré d'environ 11 minutes sur mon temps personnel, ce qui n'est pas rien. J'ai terminé la course en 4:07:27,6. Je suis très content de la façon dont j'ai géré ma course. Je me considère maintenant comme un vrai marathonien. Jamais sur le parcours je n'ai arrêté de courir et j'ai fait ma deuxième moitié plus vite que la première.

Bref résumé :

• 7 h de route en voiture, seul avec moi-même
• visite du casino de Niagara Falls. C'est à cet endroit qu'on recevait notre puce électronique
  
• accueil chaleureux de Martha et de son mari, au Bed n' Breakfast
• départ en autobus jaune à 7 h 45 depuis le Sheraton Hotel vers Buffalo
  
• 3 personnes se trouvant dans mon autobus ne passent pas les douanes, tous les autobus doivent patienter de longues minutes
• escorte policière à haut déploiement avec gyrophares et sirènes. Cette scène fut formidable, digne d'un film
  
• début de la course sous un orage
• le paysage ressemblait beaucoup à la crise de verglas que nous avons vécu il y a quelques années. Des montagnes de branches et d'arbres jonchaient le sol
  
• peu de personne le long du parcours pour nous encourager et je les comprends
  
• mon genou gauche se fit sentir au 25e kilomètre
• mon corps en entier se fit sentir au 40e kilomètre
• aucune énergie pour faire un sprint final
• aucun endroit où se réchauffer à la toute fin. Nous étions trempé, gelé et plus capable de bouger
• 7 h de route pour revenir, seul avec moi-même

On se quitte sur cette pensée : les chutes sont magnifiques et grandioses, c'est le côté artificiel de tout le reste qui me désole. Je ne peux m'empêcher de me mettre à la place de la première personne qui a eu la chance de les voir pour la toute première fois.